Les SCPI ou Sociétés Civiles de Placement Immobilier sont des titres de propriété achetées par actionnaires qui réalisent ainsi un investissement dans la pierre papier. En quoi consiste la fiscalité des SCPI ?
Les revenus fonciers et les plus-values
Les revenus des SCPI sont issus de la mise en location d’un immobilier : ils sont alors considérés comme étant des revenus fonciers et sont taxés à l’impôt sur le revenu. L’investisseur peut en outre opter pour le régime réel ou le régime micro-foncier en fonction du montant de ses recettes annuelles. Les plus-values réalisées à la cession du bien sont également assujetties au paiement de taxes. Le calcul tient compte de l’abattement progressif dont le taux est fixé en fonction du nombre d’années de détention. Toutefois, la taxation n’est pas appliquée au bout de 30 ans de détention.
Les SCPI fiscales, de rendement et de plus-value
Il existe différents types de SCPI, classées en trois grandes familles : les SCPI fiscales, les SCPI de rendement et les SCPI de plus-value ou de valorisation. L’investissement dans une SCPI fiscale présente un avantage significatif relatif à la défiscalisation. Il s’agit d’un produit spécialisé dans la mise en location d’un parc immobilier sous différents régimes. Ceux-ci sont entre autres la loi Pinel qui concerne l’immobilier neuf, ainsi que la loi Malraux et le régime du déficit foncier. Ces deux derniers touchent particulièrement les immeubles anciens à rénover. En revanche, les SCPI de rendement sont des produits visant à défiscaliser dans l’immobilier d’entreprise : bureaux, locaux d’activités, établissements hôteliers, entrepôts, etc. Les SCPI de plus-value quant à elles interviennent pour une assez longue durée afin de permettre la revalorisation du patrimoine. Celles-ci sont également appelées SCPI de valorisation ou de capitalisation. Les biens possédant un fort potentiel de revente et de revalorisation sont privilégiés par les SCPI de plus-value.